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Mires

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Petite poète,  Alouette,  Que vis tu donc sous la tommette ? Avec ta prose et tes rimettes, Tantôt muette, Tantôt girouette. J'aime ton joli rose pommettes, Tes maladresses et tes pirouettes, Douce comme une journée sous la couette,  Ou un bon plat de coquillettes.  Crois-tu qu'un jour le rire s'arrête ? Tous comme les chemins malhonnêtes ? Un jour peut être petite poète, Je t'offrirai une alouette, Pour te pousser la chansonnette,  Hymnes d'Amour plein tes mirettes,  Oui ça je le promets tout net. Céline B, le 10/11/2023 .

Brioche

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Ecrire l'être qui n'est pas encore. L'amour déjà préalable. Les battements de cœur assourdis. L'infiniment immense dans cet infiniment Petit. J'ai longtemps douté des vertus de l'inconnu. Cet après sans garanties, Sans certitudes, En suspend. Et voici que j'apprends, Et m'émeus, Du temps suivant, Du temps flottant. Nouvel apprentissage, Nouvel âge. De la vie qui s'incarne, Celle qui porte ton nom. Au fil des mois, La gratitude de te vivre, De t'éprouver, Te douter, Te sentir, Te chanter,  T'imaginer, T'écrire, Te dessiner, Et moi de m'arrondir. Celle de te parler, T'écouter, Te partager, De t'oublier, un peu, parfois. Et puis te revenir, Comme on revient à l'océan. Indéfectiblement. Cet inconnu à venir, Aujourd'hui je l'embrasse. Je l'aime et le caresse. Comme bientôt ta petite peau. Te nommer par mille noms, Te penser en mille couleurs, Mille parfums, Et mille questions. Jamais doute n'aura été si bon. Dev

Les Faux Elfes

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Imaginer la vie des Autres. Des gens. Dans leur petit cadre à lumière. Ou leur carré sombre. Peut être pleurent-ils ? En silence, cachés. A l'abri des regards. Des yeux impudiques. Protégés et sans fard. Hurlent ils leur rage ?  Celle du ventre, qui fait mal. Y a t-il un espace,  Pour que se crache l'acide ? Imaginer la vie des Autres.  Ceux qui ne sont pas moi.   Dont je ne sais la famine. Dont je devine les fourmis. Ces alter-silhouettes,  Vieux miroirs,  Vieux démons, Ces ceux-là-qui-ne-sont.  Ici sans être là. Céline, le 08/06/2022 .

Pétales et ciel bleu

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On ne tire pas sur les fleurs pour qu'elles poussent. D'abord, j'ai sorti le nez.  Et puis j'ai ri. Puis pleuré. Et ri encore.  Ensuite, j'ai appris à me taire. D'un silence salutaire.  Un peu plombé.  Et très lourd. Non, on ne tire pas sur le fleurs pour qu'elles poussent. On les dorlote. On leur parle. On les chante. Alors, j'ai mis le silence en pause. J'ai rouvert les yeux.  Les oreilles. La peau.  J'ai goûté les vents. Et les odeurs.  J'ai encore pleuré. Des hurlements de larmes.  Reconsistance joyeuse. Oiseau enfin hors cage.  J'ai replanté mes racines. Et déployé les bras.  Jusqu'au ciel infini. Pour reprendre ma croissance.  A mon rythme. Chauffée par le soleil.  J'ai susurré aux autres fleurs de ne pas trop se presser. D'attendre la rencontre.  En semant des graines. Par millions.  Des graines d'amour. On ne coupe pas les fleurs pour qu'elles restent.  Je me suis laissée séduire parfois. Ça sentait

L'heure rose

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Tu vois petite fille. Le rouge des familles. L'odeur de terre. C'est à chiper, Au fond de ton coffre, Comme un trésor. A sentir, A toucher. Ce vent qui t'enveloppe. L'air marin. Et puis ses mains. Caresses sur tes sens. En éveil, Et sans trêve. Tes petits pieds dans la boue. Et des baisers sur la joue. Scruter l'horizon. Les jours nouveaux. La perspective. L'Amour qui jaillit. Encore et encore. Gâteau illimité. Eté indien du cœur. Elle pousse, la fleur. Mausolée parfumé. Explosifs intérieurs. Des bombes. Des bombes, encore. De couleurs, de bonheur. Evident cadeau. Et puis tes bras. Ta peau. Ta chaleur. L'odeur de ton souffle. Comme cette terre humide. En renouvellement. Constante. Accueillante. Petit creux solide. Petit creux soleil. Fulgurant comme un arc-en-ciel, Furieux de moi. Tu appelles mon envie. Fais hurler ma joie. Ouvre mes appétits. Et je mute. Forte. Déterminée. Fabuleuse et toute rose. Tchenk Off, novembre 2020.

No filter

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130 km/h et un arc-en-ciel. Voilà ce qu'elle a dit. C'est simple. Suffisant. Exigeant. C'est la parole du cœur. Naturelle et puissante. Légitime. Le désir d'abord ! Elle refuse les compromis. Les mollesses. Les pièces perdues. Elle ne veut que du feu. Elle est lasse des eaux tièdes. Des "Demain, peut-être". Des réponses différées. Des émotions contenues. Elle n'a plus le temps pour les réservistes. Et leurs doutes d'estropiés. Il lui faut des torrents. Maintenant. Parce qu'elle est trop belle tu vois. Elle ne peut plus attendre. Parce que tout cet Amour explose. Et qu'il veut circuler. Se multiplier. En circuit ouvert. Spontané. Comme la vie. Alors demain, tu vois, C'est déjà trop loin. Demain, c'est peut-être mourir. Elle ne sait pas. Elle ne sait pas si ça chantera. Comme ça chante aujourd'hui. Elle a peur aussi. Que s'échappent toutes les bulles. Et leur violence de bonheur. Alors, on ne peut pas attendre demain, tu vois. Dem

Mechtat'

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Dedans. Mes déserts. Mes cimetières. Mes non sens. En moi. La dynamique. Les appels d'air(e)s. Je flotte. Puis je chute. Au fond. Tout au fond. Voir les puits. Et puis... Y trouver des parfums. Des sirènes et des nains. Des lucioles abîmées. Mais debout. Dressées. Tous soldats. Tous en bas. Mes monstres du dessous. Je prescris leur retour. J'évite les collapses. La fissure inutile. Rafistole les vis. Puzzle du myocarde. Scotchés en hâte. Cachés dans la boîte. Ils tapent. Ils crient. Ils veulent que j'ouvre. Que je tourne la clé. Que cette serrure saute. Alors dehors ! Je perce. Fais mes paliers. Je délaisse l'apnée. Croise des gorilles. Des crapauds poilus. Eux aussi, recousus. De seconde main. Puis le couvercle s'allume. Sur les goules. Les fantômes et les troubles. Bonjour mes ogres. Mes loups assoiffés. Comme je vous ai puni. Si tôt. Si vite. Et tout est calme. En oasis. Ils dorment. Parce que je devais voir. Parler. Sentir. Poser ma plainte. Puis la chanter. Dém