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Affichage des articles du janvier, 2006

Pastiche

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René Pons, Autobiographie d’un autre . « Regardez cet homme. C’est un citoyen ordinaire. Semblable à des millions d’autres citoyens. Il a des enfants, une femme, il paie ses impôts et son casier judiciaire est vierge. Peut-être même est-il propriétaire de sa maison. N’est-ce pas l’image du bonheur ? Et pourtant ! Si vous grattiez le masque aimable collé sur le visage qui vous paraît le réel visage de celui qui le porte, quelle grimace trouveriez-vous ? Mettons que ce livre soit cette grimace. » Regardez cette fille. C’est une jeune fille ordinaire. Semblable à des millions d’autres adolescents. Elle a une famille, des amis, elle rie, elle pleure et jusqu’à son casier judiciaire est vierge. Peut-être est-elle même en pleine histoire d’amour. N’est-ce pas l’image du bonheur ? Et pourtant ! Si vous grattiez le masque aimable collé sur le visage qui vous paraît le réel visage de celle qui le porte, quelle grimace trouveriez-vous ? Mettons que ceci soit cette grimace. « Que

Petits Bonheurs...

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At Last ! En-fin une occasion d’encore te dire que le mot Fin n’est pas dans ton vocabulaire. J’ai enfin cette occasion de te dire et te redire que je t’aime, Amen. Toujours toi, souvent moi, parfois Nous. Comme disent les Bouddhistes : « Mourir ce n’est rien. Commence donc par vivre : c’est moins drôle et c’est plus long. » Pourquoi ? Tu es là, j’apprends, tu enseignes et Nous semons. Barbarisme que de penser la lettre « M » comme lettre et non comme mot, comme sens, parce que c’est en vers qu’elle devient alors toute chose et la voici « aime » comme « je t’aime ». La prose est indiscutable et les mots, pour moi, disent tellement plus que la voix et les sons. Délectation… Tout est discutable, jusqu’à ta conscience, ton âme. Mais ne serais-tu pas quelqu’une si tu ne ressentais pas ? Ne serais-tu plus toi si tu oubliais et si tu quittais ? Tu ne serais plus Moi si tu abandonnais : JE ne serais plus moi-même si tu m’en voulais ! Corpulence de l’antre Humain, Paradis inté

Adolorescence

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Bouh... Les grands principes de l’Histoire non atteinte sont quelque peu outrageants ! Les osmoses intempestives de l’écriture déchirent les êtres au fin fond. N’est-il pas un seul exploit de l’Empereur pour lequel je ne fus pas emballée ? Théories non armées, figures émaciées…tu traces la Vie des songes pour t’en faire seule maître(sse) ? Les ronds accents ethniques n’engagent-ils que toi ? Tu déprimes sur la tournure du monde, et les questions jusqu’ici réservées délabrent distinctivement ton âme, aussi cachée soit-elle. Ne trouve-t-on pas la beauté dans la plus petite chose ? Les heures gèlent et ton esprit s’endurcit plus encore… Retrouveras-tu la chaleur, la fièvre de ce qui est désormais passé ? Tornades de soucis, tourbillons tortueux de quelqu’un qui jusqu’ici restait impassible. Tu n’aimes pas cela, hein ? Trop, beaucoup trop de questions et tu n’aimes pas cela, hein ? Les concepts adolescents ne t’intéressent pas mais pourtant tu n’y réchappes pas non plus !

Tique et Toc

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Tique, toc…toc, toc, toc. Qui est là ? C’est moi. Tique, toc…toc, toc, toc. Qui m’ennuie ? C’est l’activité. Toc, toc,…mais qui frappe tant que j’écrie ? C’est la vie. Douce jubilation que de cogner. Considération que de fumer. Importunité que de pleurer. Saisissable humanité que d’approfondir et quel loisir d’écrire ! Plusieurs options possible : écrire sur soi, écrire de soi, écrire amer, écrire légère…écrire ami mais écrire l’inaudible, l’impossible. Incommensurable passion, inexplicable attention, mots bout en bout, lettres de fou et amours incandescents. Le plagiat est un nom, la fureur est un don. La fureur de vouloir, l’envie de savoir, l’avidité de transcrire vient par l’appareil me siffler aux oreilles les râles incessants de la désintégration de l’Homme ! Mais…avec mes seules mains, puis-je aider les gardiens de la vie ? Les précurseurs du Monde de la Genèse étaient mathématiciens : ils ont tout calculé, mais le destin n’existe pourtant pas. Nous sommes unique ma

Ma vie en 5 dates...

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Devoir de français... adolescence... (Re) Naissance... votre curiosité afin d'en voir le bout. Merci. Ma vie en 5 Dates... Introduction d’une demande très improbable. Introduction de quelque chose de difficile à faire. Difficulté d’écrire sur soi parce que cela touche l’intime, le profond, extorquant le plus infime particule sensible, violation... Toutes voiles dehors, aventure et allons-y gaiement, le seul risque étant...eh... moi. Lisez seulement… PREMIERE DATE. Impossible à éviter même si je ne m’en souviens pas. Ici commence mon histoire, ma vie. Je suis née. Précisément le 05 Janvier 1988. Je crois que ma venue fut assez désagréable, bien que par la suite j’ai su combler de bon(ne)heur(e). Premier cri, premiers pleurs, première joie : je débute ma vie. Une nouvelle pour mes parents, dont Papa qui a manqué s’évanouir alors que Maman optait pour la péridurale. Mansuétude, que çà commence mal. Mais pourtant, trois heures après, voilà,…euh…je ne sais pas encore…cette v

Bizbi

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« Deux et deux : quatre. Quatre et quatre : huit. Huit et huit font seize. Et seize et seize, qu’est-ce qu’ils font ? Surtout pas trente-deux de toute façon… ». Ah ! Prévert ! En savait-il tout son sens ?Tendre enfance qui ne sait pas quand s’arrêter… Belle adolescence tout en illusions… Monde adulte un peu trop ténu mais souvent si bavard ! Quelle euphorie mes amis ! Tant de temps pourtant on tentés de les transaxer vers de grandes épopées. Qu’est-il advenu ? Des gens biens, formidables ! Des personnes qui la touchent et la mettent hors d’elle. Tout en effervescence tu absous les mûrs de notre Monde. Il y a tant a donner que la Vie n’en ai que plus belle… Adios et revenons a tout plus tard. Il commence. La vie est un chantage perpétuel avec un pseudo esprit qui fait trembler beaucoup de gens, mais surtout le monde. Que perd-t-on a ne pas croire ? Diderot ne nous l’a démontrer que trop bien : l’on y perd rien ! Il évoquait presque en ces termes : on ne tremble point qu’il

Pif

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Impro un peu rapide, aussi bien que futile, mais allons… Je tente une néo-plaidoirie. Introduction de la vie ; bien qu’habituelle, je patiente à l’apprendre. Assertion d’une impro que je cherche petit à petit, puisque la connaissance du sujet m’est un peu floue. Assertion d’une impro à laquelle je m’essaie puisque me voici à l’écrire pour toi ! Toi que je n’ai pas connu, toi que je vais trouver, toi qui nous sauve lorsque l’on a coulé, toi que je vais aimer… Quelques mots bien vides pour t’extirper d’une torpeur que, bien inconsciemment, j’avais imposée. Symphonie sublime où se délie ma langue. Bien pendue dès lors que je suis née, elle a testé le mutisme jusqu’au dernier degré. Me connaître ? Sans vouloir offenser, je souhaite bonne chance : il n’est personne sachant me peindre sans fautes… Difficile difficulté. Volontaire, je le revendique ! Je substitue le monde d’aujourd’hui à la pure bêtise humaine, mais j’ai bon espoir que tu m’enseignes… Comment pardonner ? Comment juge