Tique et Toc

Tique, toc…toc, toc, toc. Qui est là ? C’est moi. Tique, toc…toc, toc, toc. Qui m’ennuie ? C’est l’activité. Toc, toc,…mais qui frappe tant que j’écrie ? C’est la vie.

Douce jubilation que de cogner. Considération que de fumer. Importunité que de pleurer. Saisissable humanité que d’approfondir et quel loisir d’écrire ! Plusieurs options possible : écrire sur soi, écrire de soi, écrire amer, écrire légère…écrire ami mais écrire l’inaudible, l’impossible. Incommensurable passion, inexplicable attention, mots bout en bout, lettres de fou et amours incandescents. Le plagiat est un nom, la fureur est un don.

La fureur de vouloir, l’envie de savoir, l’avidité de transcrire vient par l’appareil me siffler aux oreilles les râles incessants de la désintégration de l’Homme ! Mais…avec mes seules mains, puis-je aider les gardiens de la vie ?
Les précurseurs du Monde de la Genèse étaient mathématiciens : ils ont tout calculé, mais le destin n’existe pourtant pas. Nous sommes unique maître-témoin de catastrophe qui nous devance. Le pseudo créateur, le pseudo Divin arrache-t-il la mémoire aux Anciens de l’actuelle planète bleue souffrante ?

Passé et présent, présent mais passé, parallélisme équidistant des points incohérents de l’histoire de la Terre. Comment évoluer si les erreurs ne servent à rien, sinon à être oubliées ? Partisane du beau temps, je voulais m’efforcer au lyrique, me voici dans le tragique. Bête noire de mon opinion : nous. Nous qui acceptons l’amorphe fatalité d’une guerre à l’éphémère d’un Crépuscule. Quels uses pour préserver la beauté si le noir y déteint ? L’écarlate serait plus appropriée aux déchirements peu variables subit maintes fois par les violations ethniques par exemple.

La nature est puissante. Trop ! C’est dès lors que l’on se sent petit, minuscule. La force est une des rares caresses appropriée pour rappeler aux bons souvenirs que l’on est rien. Rien tout simplement. La Mère est encore capable de nous canaliser au prix de toutes les vies nécessaires. Pourquoi devoir accepter le désastre ? Parce que c’est la seule façon de faire le deuil. Pourquoi une critique aussi radicale, suis-je une presque-sans-cœur ? Non, j’essaie d’optimiser. Je pense beaucoup et l’événement est sûrement de trop grosse ampleur pour ne pas y réfléchir. Trop de questions auxquelles on ne me répondra jamais puisqu’il s’agit ici d’une fatalité qui va me marquer…peut-être ne l’oublierais-je jamais. Oui car l’on ne doit pas oublier, c’est l’interdiction la plus formelle de mon code.

Ce n’est pas à moi de juger, ni à moi d’avoir mal. Ni à moi de me plaindre mais ai-je le droit de soutenir ? Ne serait-ce que par ces mots, mais mes mots ! Quelques mots qui viendront peut-être murmurer, que sais-je réconforter… Ils vont pourtant rester ici, rangés et malheureusement, je serai seule contemplatrice. Mais j’aime à croire que la vie est toujours belle, mais c’est dur si souvent. Nous sommes nés pour mourir, mais de quelle manière ? Insatisfaction, ignorance de tout mais bon… Parlons, écrivons, aimons pleurons mais pensons, et admirons. L’admiration leur va à eux, à personne d’autre. J’applaudis et j’écris ce Non…


BOITCHENKOFF. C, le 06/01/05.

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