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Affichage des articles du août, 2020

Misandres

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Pour une fois, c'est à nous. T'sais quoi, on est grossières. On parle de chattes. On dresse les seins. Et puis ça s'bouffe, les chattes. Les vulves, les mouflettes, les minous, les abricots, les chounes et les trésors. Sans rougir. Sans que ce soit trop. Juste autant que vous. C'est tout. Ou même plus. Et alors ? Fin des cadenas. On veut les honneurs. Sur chaque centimètres de peau. Des cadeaux ou rien. Du jus et de la joie. Tous crus.  Pour une fois, c'est à nous. Pour dix fois. Pour mille. Pour toujours. A l'infini. Forcément, on sera cruelles. Toi même tu sais. On a chaud. On a faim. Puis nous aussi, on bande. Et depuis trop longtemps. Mais t'inquiète, remets toi. Ensemble, on dansera. En vrai, on partage. Parce qu'on est belles, putain. Tchenk Off, le 30/08/2020. Photo @nana_france

Papyrus

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Dis-moi, est ce tu la racontes ? Ton histoire embusquée. Je me demande. Si les souvenirs te restent ? Si tu te dis aux autres ? Alors.  Je vous invente une vie. Toi et ta bande. A vos dos voûtés. A vos gueules cassées. Betty aime les couleurs. Avec son maillot du Brésil. Elle capte le soleil, Et les galets sous ses orteils. Elle te sollicite souvent. En rides espiègles. Alors, est-ce que parfois tu lui dis ? Ce que planque ton visage. Ce que fût ta vie. Est-ce que l'on se parle de ça,  Entre aînés esseulés ? Parce que moi j’aimerais savoir. Ce qui fût, ce qui fuit. Tes amours contrariées. Tes crevasses enfouis. Lire sur tes sillons. Sous ton visage parchemin. Quel Elvis sous cet âge ? Et ton jardin secret, Combien fait-il d’hectares ? Puis tu réveilles ma tendresse. Avec tes 3 pattes fébriles. Tes siestes ridicules. Et ta voix trop forte. Mais criais-tu déjà ? Homme de feu, Ou salaud ordinaire ? En as-tu mis des barrières ? Etaient-elles grandes les distances ? Pour que ton fils s’

Météo

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Je ne suis pas cohérente. Pas tout à fait droite.   Un peu débordante.  Pas vraiment rangée.  Trop à côté.  Trop souvent.  A l'avoir frôlée.  Elle, inévitable.  C'est sa faute.  Si je ne dis pas non.  Si je veux chaque instant.  Parce qu'il y a l'orage aussi.  Et ton sourire.  Et le mien. Parce que ton odeur chante. Parce que c'est bon à prendre.  Et merveilleux à donner.   C'est tentant les lignes droites.  Toutes tracées.  Parallèles.  Sans remous.  Mais je ne sais pas faire.  Alors.  Si tu me respires.  Et que tu prends ma main.  Si c'est ton souffle sur mes reins.  Ton sel sur ma peau.  Que je sais que tu m'attends. A un tout petit endroit.  Juste un peu.  Que tu m'emmènes. Que tu m'enrobes.  Encore.  Que tu me ramasses parfois. Sans conditions.  Et que c'est sans foi oui.  Alors.  Je les lâche les balises.  Je les invoque, les tsunamis.  Les vieux cyclones du dedans. Sans accalmie. Sans répits. Sans sommeil. Indécente.  Pour