Papyrus
Dis-moi, est ce tu la racontes ?
Ton histoire embusquée.
Je me demande.
Si les souvenirs te restent ?
Si tu te dis aux autres ?
Alors.
Je vous invente une vie.
Toi et ta bande.
A vos dos voûtés.
A vos gueules cassées.
Betty aime les couleurs.
Avec son maillot du Brésil.
Elle capte le soleil,
Et les galets sous ses orteils.
Elle te sollicite souvent.
En rides espiègles.
Alors, est-ce que parfois tu lui dis ?
Ce que planque ton visage.
Ce que fût ta vie.
Est-ce que l'on se parle de ça,
Entre aînés esseulés ?
Parce que moi j’aimerais savoir.
Ce qui fût, ce qui fuit.
Tes amours contrariées.
Tes crevasses enfouis.
Lire sur tes sillons.
Sous ton visage parchemin.
Quel Elvis sous cet âge ?
Et ton jardin secret,
Combien fait-il d’hectares ?
Puis tu réveilles ma tendresse.
Avec tes 3 pattes fébriles.
Tes siestes ridicules.
Et ta voix trop forte.
Mais criais-tu déjà ?
Homme de feu,
Ou salaud ordinaire ?
En as-tu mis des barrières ?
Etaient-elles grandes les distances ?
Capucine t’aurait plu.
Etoile sous ma fenêtre.
Scintillante.
Elle m’a appris les fleurs.
La passion de chaque bourgeon.
La solitude, aussi.
Mais en tout temps dehors.
A cultiver le quotidien,
Même sous perfusion.
Seulement, voilà.
A vous voir tous les trois.
En bains de soleil.
En foot instables.
Cassés et heureux.
Je les entends, les histoires.
Les contes arrangés.
Ceux que l’on veut garder.
Cet essentiel intact.
Comme une nouvelle chance.
Tango vacillant.
Tango protecteur.
Sans armure,
Plus délicat.
C’est la dernière étape libre,
Le troisième âge du murmure.
Tchenk Off, le 23/08/2020.
Ton histoire embusquée.
Je me demande.
Si les souvenirs te restent ?
Si tu te dis aux autres ?
Alors.
Je vous invente une vie.
Toi et ta bande.
A vos dos voûtés.
A vos gueules cassées.
Betty aime les couleurs.
Avec son maillot du Brésil.
Elle capte le soleil,
Et les galets sous ses orteils.
Elle te sollicite souvent.
En rides espiègles.
Alors, est-ce que parfois tu lui dis ?
Ce que planque ton visage.
Ce que fût ta vie.
Est-ce que l'on se parle de ça,
Entre aînés esseulés ?
Parce que moi j’aimerais savoir.
Ce qui fût, ce qui fuit.
Tes amours contrariées.
Tes crevasses enfouis.
Lire sur tes sillons.
Sous ton visage parchemin.
Quel Elvis sous cet âge ?
Et ton jardin secret,
Combien fait-il d’hectares ?
Puis tu réveilles ma tendresse.
Avec tes 3 pattes fébriles.
Tes siestes ridicules.
Et ta voix trop forte.
Mais criais-tu déjà ?
Homme de feu,
Ou salaud ordinaire ?
En as-tu mis des barrières ?
Etaient-elles grandes les distances ?
Pour que ton fils s’agrippe autant.
Si fort.
Menotté à ton bras.
Bouée inespérée.
Où ta vieillesse ouvre un accès.
Dis.
J’étais là, quand tu as fugué.
A pas d’escargot.
Que tu les as tous agités.
Lâcheté ou liberté ?
Si fort.
Menotté à ton bras.
Bouée inespérée.
Où ta vieillesse ouvre un accès.
Dis.
J’étais là, quand tu as fugué.
A pas d’escargot.
Que tu les as tous agités.
Lâcheté ou liberté ?
Et quels troubles ?
Et quels heurts ?
Capucine t’aurait plu.
Etoile sous ma fenêtre.
Scintillante.
Elle m’a appris les fleurs.
La passion de chaque bourgeon.
La solitude, aussi.
Mais en tout temps dehors.
A cultiver le quotidien,
Même sous perfusion.
Seulement, voilà.
A vous voir tous les trois.
En bains de soleil.
En foot instables.
Cassés et heureux.
Je les entends, les histoires.
Les contes arrangés.
Ceux que l’on veut garder.
Cet essentiel intact.
Comme une nouvelle chance.
Tango vacillant.
Tango protecteur.
Sans armure,
Plus délicat.
C’est la dernière étape libre,
Le troisième âge du murmure.
Tchenk Off, le 23/08/2020.
Et le dessin aussi :)
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