Bizbi


« Deux et deux : quatre. Quatre et quatre : huit. Huit et huit font seize. Et seize et seize, qu’est-ce qu’ils font ? Surtout pas trente-deux de toute façon… ».

Ah ! Prévert ! En savait-il tout son sens ?Tendre enfance qui ne sait pas quand s’arrêter… Belle adolescence tout en illusions… Monde adulte un peu trop ténu mais souvent si bavard ! Quelle euphorie mes amis ! Tant de temps pourtant on tentés de les transaxer vers de grandes épopées. Qu’est-il advenu ? Des gens biens, formidables ! Des personnes qui la touchent et la mettent hors d’elle. Tout en effervescence tu absous les mûrs de notre Monde. Il y a tant a donner que la Vie n’en ai que plus belle… Adios et revenons a tout plus tard.

Il commence. La vie est un chantage perpétuel avec un pseudo esprit qui fait trembler beaucoup de gens, mais surtout le monde. Que perd-t-on a ne pas croire ? Diderot ne nous l’a démontrer que trop bien : l’on y perd rien ! Il évoquait presque en ces termes : on ne tremble point qu’il n’y ai aucun Dieu, l’on tremble plutôt qu’il y en ai un… Et oui ! S’il existe un Dieu, lequel nous punirait de l’avoir nié. Mais s’il n’en ai aucun, l’on ne craint nullement d’être châtié. Voilà tout le concept et je préfère alors arborer la seconde solution. Non, je ne crois pas en Dieu !Tout est histoire de choix, mais les miens sont inébranlables, et il est des choses qui forgent les opinions indéfiniment. Je suis de celle qui n’ont pas de raisons concrètes de penser qu’un géniteur, autre que mes parents, puisse un jour m’ouvrir ses bras et s’occuper de moi dans son royaume. Nous sommes six milliards sur cette terre, et sachant que tout le monde va au « Paradis » puisque Allah, Yahvé, Dieu pardonne toujours, imaginez-vous qu’Il ait les bras assez long pour nous réconforter tous ?!? Je suis trop rationnelle, je ne crois pas vraiment à la magie, au fantastique, bien que cela me fasse totalement rêver..: ainsi, la seule idée qu’un pater est une contenance articulaire pour six ou sept milliard d’athées et de croyants me fais jubiler…

Oui je sais, ma pratique est peut-être irrationnelle, mais ce n’est pas en allant à l’Eglise une fois par an que je vois le bout.Partant j’appose signature et sanglots à ma propre bêtise, et les cicatrices incrustées restent sans cesse à redessiner. Penser, toucher et irréfléchir, c’est trop beau pour être vrai.

Dieu de tout songe, psycho Créateur de tout ce qui est bon. A toi je remets le sceau des bouffons et tes pathétiques affabulations sont telles que j’y crois sans y croire. Point à la ligne je noircie toutes ces pages sans jamais voir le bout de mon ultime outrage !

Que ta fureur descende sur mon plus bas, je n’en étendrai pas moins ma rage ! Accepter, accepter… Je te pratique avec trop peu d’assiduité, c’est bien là le drame.

Mesdames si peu pucelles et volontiers si belles, plaisent à ces messieurs de vous amoindrir à ce que vous êtes adultères.

Tant de monde, peu de place, c’est prétexte à transgresser. Ave Maria et Fuck the World... Que de belles phrases cachées sous de beaux déguisements.

Ave Pater et Vas te faire foutre !


BOITCHENKOFF. C, le 17/09/05.





Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Brioche

Mires

Les Faux Elfes