Vital...


L'écriture...pas un besoin, une nécessité. Parce que tu me l'a donné. Inspiration passagère, je préfère donc mettre à profit.

Je ponds... L'espérance même de cela, un petit creux au fond de moi. Tu sais, la paix intérieure ne commence qu'au cimetière.

Affaire morbide que de creuser ce petit fond de toi, cette lueur pâle, éteinte et flagrante. Furibonde !
Un instant j'y ai cru, par pur protocole, par simple peur. Le crime est prompt, conscit...d'un trait. Parfait. A méditer, à mériter....

Envie de stratégie, évasion propice. Ma manière est un art, pourtant je cache mes vraies envies de toi. Peut-être parce qu'elles sont trop (in)attendues. A savoir, ta Passion me dévore et pourtant... je voudrais crier !! Te dire que moi aussi, mais que le moment est après. Un peu plus loin.

Jeunesse quand tu nous tiens. Promesses d'un jour si vite données, si vite reprises...et celles pour toujours que l'on ne sait pas garder !

Je maudit tes amours et j'en ai tant besoin parfois. Je ne sais pas.

En tout cas pas aujourd'hui...

Le temps au temps, la pulsion au ventre, cela ne s'amenuise jamais et malgré tout... J'attendrai, tu attendras... peut-être... Le mal est si bon quand il est refoulé puis réchauffé.

Je rêve ma vie sans jamais la pousser jusqu'à ses limites. Après tout reste le Tout...

Instant magique d'une fantasmatique image...


BOITCHENKOFF Céline, le 01/05/07.

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