Hé Charlot, magne !

La rentrée.
Regarder ceux qui ratent leurs créneaux.
Tous ces cons m'énervent.
Pas encore indifférente.

Çà court pour attraper le métro.
Au boulot !
Klaxons des retardés.
Cacophonie (op)pressante.

Moroses.
Sans sourires.
La saison est passée.
Ils seront à l'heure pour comparer leur bronzage.
Marque du string collée au cul.

3 semaines où ils croient en leur différence.
S'inventent une consistance.
Liberté factice.

Illusion tronquée par les Ray-ban.
3 semaines où ils s'autorisent.
Enfin, pas trop quand même...

Puis le retour.
Avec les mêmes fantômes.
Le soleil n'y suffit pas.

Et languir l'an prochain.
Pour recommencer à mentir.
3 semaines payées pour lâcher-prise.
Wouah !

Parce que dans la vraie vie, on ne choisit pas.
Alors on livre les chiards.
Et chacun pour sa gueule.
Plus que d'habitude.
Çà m'est dû, j'ai enduré Boss pour çà !

Et moi je chante sur mon vélo.
Parce que vos 3 semaines, moi, c'est toute l'année.
Et je vous emmerde.
En paix.


Tchenk, le 29/08/2015.


Commentaires

Anonyme a dit…
Bonjour,

Je suis tombé par « hasard » sur vos écrits et j'ai plongé dans cet univers des paroles entremêlées et fasciné j’ai tout lu. Peut-être c’est l’effet de la rentrée que mon regarde s’est fixé sur une Charlotte hâtive…

Et je vous imagine en vélo sous les rayons du soleil matinal, les cheveux ondulants tel que la cape d’une super-héroïne, le regard attentif pour éviter ces voitures klaxonnant sans arrêt et les passants qui préfèrent regarder son smartphone plutôt que la vraie vie.

C’est vrai que l’on ne choisit pas et l’illusion d’être « libre » ne dure que quelques semaines mais qu’est-ce que ça fait du bien ! Et nous voilà en train de rêver qu’est-ce que nous ferions après avoir emporté la loterie. En attendant nous voici de lundi à vendredi (sauf RTT) à jouer des rôles plus ou moins imposés mais qu’est-ce qu’on est beaux en costard ou en tailleur ! Ah le temps des sandales sont bien loin !

Je rêve de vous croiser un jour et entendre cette musique qui doit sortir de votre bouche tout en pédalant. Ce chant d’allégresse, fluide d’énergie positive doit forcément dissiper la grisaille qui s’obstine à vouloir nous faire oublier que les couleurs existent !

Bien à vous

J
Tchenk Off a dit…
Bonjour !
C'est très touchée par votre commentaire découvert fort tardivement que je prends le temps de vous répondre aujourd'hui. Merci pour ce partage et cette émotion que je semble avoir créé chez vous, si mes écrits et mes pensées peuvent évoquer un si joli texte en retour, je n'y trouve encore que du bonheur ! Mais pour vous répondre complètement, je crois, au contraire, que l'on choisi toujours... on choisi son confort ou sa liberté, et les deux ne vont pas toujours ensemble évidemment. cela demande de l'exigence, peut-être trop, ou en tout cas une idée d'intégrité qui se retrouve difficilement aujourd'hui... je dis aujourd'hui mais je crois bien que cela était déjà le cas hier.... ce sont peut-être les objets de l'illusion qui ont simplement changé.
Mais je partage cela avec vous : oui, nous sommes aussi beaux en costards cravate ou en tailleur. La seule différence est de savoir où l'on se trouve et ce que l'on joue. Je crois que si on arrive à ne pas trop se perdre, le plaisir peut se prendre partout.
Peut-être un jour aurons nous l'occasion d'en discuter... la vie veut parfois bien se genre de rencontre.
Je vous souhaite encore d'apprécier vos moments de vie, qu'ils soient de vacances ou du quotidien, spontanés ou joués... une vie colorée comme vous semblez la chercher;
Bien à vous.
Céline

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